Le 31 mars 2009

13:00. Bonjour. Voila une heure à laquelle je suis relativement plus libre. Marion remorque les allemands qui me laissent ainsi mon ordi disponible.
Il me faut répondre aux commentaires d'hier.
Pour Globule: Oui les allemands que l'on a maintenant sont des crevards. Tout d'abord il faut comprendre qu'ils sont là pour voler donc dès que c'est volable les voila en l'air. Et puis ils ont des moyens financiers supérieurs au vélivole français moyen. Ce n'est pas que nous ayons que des pauvres en France (voir les parachutes dorés) mais ces nantis ne sont pas vélivoles.
En ce qui concerne leur méthode de vol; je suis dans l'expectative. Ils n'hésitent pas à passer bas entre disons: Luc en Diois et Gap. C'est leur cheminement (Serres et Klauss les rassure?). Avec raison, ils ne vont pas le matin à Glandasse si le vent Nord est trop fort. Et puis Werner est un pilote qui a 5.000h. de vol et plus de 100 vaches. Son audace semble contagieuse. Je reconnais que ça marche presque tout le temps. Bon, il faut s'habituer!
Pour Fred: Rectifions les faits. Hier j'ai vu des traces d'un gros sanglier. Ce ne sont que des traces; je n'ai pas vu la bête. Le lièvre je l'ai vu en effet mais de loin. Quand aux canards; ils ont été vus par differentes personnes mais pas par moi. J'évite de longer la Drôme pour ne pas les déranger. Mais on voit moins de chevreuils; des traces seulement. Par ailleurs, il est vrai que la campagne est vraiment belle. Si on a le courage de laisser un peu sa voiture et de marcher silencieusement en ayant les yeux et oreilles aux aguets on découvre des tas de choses. Ainsi ce matin je suis descendu à pieds au hangar et j'ai entendu un oiseau dont je ne reconnaissais pas le chant. Par approche digne d'un sioux j'ai vu que c'était un pic épeiche. La femelle est venue peu après répondre aux appels désespérés de son mâle!!
Yvan.

Comments

[Luc]

Salut l’ancien !Tu parles de “moyens financiers” au sujet de tes Allemands & ça m’inspire la reflexion suivante :Certes, il existe beaucoup plus d’allemands que de Français qui possèdent des supers planeurs, dont les prix se comparent plus facilement à ceux des maisons plutôt qu’à ceux des voitures. Pourtant si tu vas faire le tour des ports sur la côte d’azur tu y verras sans doute des tas de voiliers valant aussi cher qu’un super planeur (quelques fois même beaucoup plus). Les différences de mentalité (faire du planeur n’est pas assez “m’as tu vu?” pour un Français), de géographie (on ne peut pas vraiment se faire bronzer sur un yacht près de Hambourg) & d’histoire contemporaine (les Allemands n’ayant plus droit qu’aux planeurs pour voler) expliquent en grande partie ces différences de choix d’investissement de loisirs. Ceci dit, que ce soit pour la voile tout court ou pour le vol à voile, les gens qui disposent de tels budgets loisirs ne sont pas légions ni ici, ni outre Rhin . . .. . . d’où la nécessité pour les autres de se regrouper en club pour avoir accès - à des couts accessibles - non pas à des super machines mais à des machines correctes ainsi qu’à une formation pour les débutants. Or il semble que le club d’Aubenasson soit plus un club de propriétaires - essayant de voler un max sur leurs propres super machines - qu’un club de membres contents de modestement voler (circuiter) sur les planeurs de l’association. Les performances des uns peuvent évidemment motiver les autres & il n’est absolument pas question de dénigrer. Cependant quelle base les champions peuvent ils motiver si le club n’a que trois planeurs en propre & pas d’instructeur ? C’est bien de s’émerveiller sur le nombre de kilomètres loggés par les champions du club mais ce serait sans doute plus significatif & surtout porteur d’avenir de pouvoir s’extasier sur le nombre de nouveaux pilotes formés au club. On dit que l’espace aérien disponible aux vélivoles à tendance à se réduire comme une peau de chagrin mais on peut penser que, sans une base conséquente, les champions auront du mal à se faire entendre des technocrates parisiens !Sincèrement, Luc